Selon l’Étude Nationale Nutrition Santé, 80 % des Français souffrent de carences en vitamine D. Alors faut-il avoir recours à la supplémentation ?
À quoi sert la vitamine D ?
Essentielle à la santé, la vitamine D protège les os et les dents en fixant le calcium qu’elle absorbe. De plus, la vitamine D a un effet antiprolifératif c’est-à-dire anticancer. En effet, les personnes ayant un taux suffisant de vitamine D ont moins de risques de développer un cancer. La vitamine D a également une action immunomodulatrice, c’est-à-dire quelle renforce le système immunitaire et limite les infections.
Les sources de vitamine D
On trouve la vitamine D (en quantité généralement insuffisante) dans certains aliments comme :
– les huiles de foie de poisson,
– les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, sardines) – le foie de veau
– les produits laitiers,
– les produits enrichis en vitamine D
L’exposition au soleil
Peu présente dans l’alimentation, la vitamine D est surtout synthétisée par la peau, sous l’effet de l’exposition aux rayons UVB du soleil. C’est pourquoi les populations de l’hémisphère nord, sont plus sujettes aux carences et encourent un risque de déficit modéré à sévère.
Faut-il prendre des suppléments de vitamine D ?
Vous l’aurez compris, la réponse dépend en partie des apports naturels en vitamine D provenant de votre alimentation et de la production cutanée. D’octobre à mars (période à laquelle notre taux de vitamine D est le plus bas), il peut s’avérer intéressant de prendre de la vitamine D afin de booster les défenses de l’organisme et lutter ainsi contre les infections. Mais sachez que la vitamine D est contre-indiquée en cas de calculs rénaux et d’hyperparathyroïdie. La vitamine D ne doit donc pas être prise sans avis médical. N’hésitez pas à consulter votre médecin pour connaître votre niveau de vitamine D par le biais d’un test sanguin. Si besoin, une supplémentation en vitamine D vous sera prescrite sur ordonnance médicale.