Image default
Alimentation / Cuisine

Pourquoi les produits bio coûtent cher ?

Rate this post

Si nous achetons des produits bio, c’est pour éviter les pesticides, les antibiotiques et les OGM mais pourquoi les produits bio coûtent cher ?

Acheter bio permet aussi de respecter l’environnement et aider les agriculteurs à gagner leur vie. Une étude a récemment constaté que l’agriculture biologique était 22 à 35 % plus rentable grâce aux prix que certains consommateurs sont prêts à mettre pour des produits bio. Les résultats de l’étude sont une excellente nouvelle pour les agriculteurs à un moment où beaucoup ont du mal à s’en sortir financièrement…

Les consommateurs d’agriculture biologique paient beaucoup plus que les produits qu’ils achètent.  Les modèles économiques ne prennent pas en compte la valeur du service environnemental que les consommateurs portent en achetant bio. Ces données sont très difficiles à chiffrer car ils déterminent les futurs impacts environnementaux de santé publique (comme les expositions de pesticides).

L’agriculture biologique représenterait aujourd’hui seulement 1% de la production agricole mondiale. Nous sommes très loin d’avoir trop de produits biologiques sur le marché. Augmenter les quantités et baisser les prix rendrait certes la nourriture plus accessible mais si cela se fait en dépit des impacts sociaux, culturels et environnementaux, l’avenir de la sécurité alimentaire mondiale ne sera pas garanti.

L’étude ouvre une discussion de fond sur le rôle que peut jouer l’agriculture biologique dans le monde et espère que ces premiers résultats vous pousser plus d’agriculteurs à transiter vers l’agriculture biologique.

A lire également sur le même sujet :
Les français de plus en plus attirés par le bio
Les fruits et légumes les plus pollués
Les 5 avantages du clean eating

Autres articles à lire

DIY : la recette pour fabriquer son beurre maison !

Irene

Le fonio, quésaco ?

Irene

10 recettes pour être plein comme un oeuf !

Irene

Concombre : nos conseils pour le rendre plus digeste

Irene

Notre repas estival au melon

Irene

Le néo-végétarisme : un marché en croissance

Irene