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Le baume pour les levres (des fumeuses) Noxidoxi

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En octobre dernier, je publiais ici-même un billet intitulé « Cosmétiques et cigarette : le bon filon ?« . Je vous y expliquais que je m’apprêtais à découvrir la marque Noxidoxi, à tester leur premier produit… et que je m’engageais à vous en faire un compte-rendu. Après plusieurs mois de tests du stylobaume à lèvres Noxidoxi, je suis désormais prête à vous livrer mon avis qui, pour le coup, est franchement mitigé.

Petit rappel du topo :

Noxidoxi est une toute nouvelle marque, créée par une ex-fumeuse. Le premier produit de cette marque est un stylo qui fait office de baume à lèvres. L’embout dudit stylo n’est autre qu’une « grille » de multiples picots qui sont là pour exfolier les lèvres. A l’intérieur, une substance enrichie en acide hyaluronique – si mes souvenirs sont bons – sensée ré-hydrater les lèvres desséchées des fumeuses. Vous pourrez également y trouver d’autres actifs anti-âge et hydratants qui vous aideront à retrouver des lèvres pas trop abîmées, repulpées et plus douces.

Mes réticences avant de tester ledit produit Noxidoxi :

Je trouvais le concept très anxiogène. Mais l’idée de cette soirée en compagnie de la créatrice de la marque m’aidait à me dire que j’aurais plein de réponses à mes questions / inquiétudes. Ce fut difficilement le cas : la présentation a commencé par des chiffres et images accablants – mais inévitables – sur les consommateurs de tabac, la cigarette et ses méfaits, etc…

D’entrée de jeu, j’ai eu la désagréable sensation que les fumeurs étaient vilainement montrés du doigt. Vous savez, comme lorsque vous êtes en terrasse d’un café, et qu’un type placé à cinquante mètres de là se plaint de votre manque de savoir-vivre… Je ne fume « que » depuis quatre ans : ayant moi-même été de l’autre côté de la barrière, je sais à quel point l’odeur de cigarette peut être insupportable. Ou à quel point on peut flipper à l’idée de se retrouver fumeur passif. Je comprends. Mais à l’inverse, la stigmatisation des fumeurs respectueux – ceux qui demandent si ça ne dérange pas qu’on fume, ceux qui évitent de fumer dans une file d’attente, etc… – ça m’énerve. Fumer n’est pas (encore ?!) interdit dans les lieux publics. Alors, même si je sais que ça me fait du mal, j’ai une sainte horreur des mecs qui prennent la peine de traverser une rue pour vous demander d’arrêter. Comme ça, gratuitement.

Fin de la parenthèse. Mais grosso modo, le début de la présentation Noxidoxi m’a fait ressentir la même chose. Et voir des images aussi moches, études à l’appui, sur les dangers de la cigarette ne m’a pas plus donné envie d’arrêter. Et cela m’a à peine fait culpabiliser. En fait, je trouvais ça « too much ». Fumer est un choix personnel, et l’arrêt l’est d’autant plus. Croyez-moi ou non, il ne suffit pas de montrer une image choquante pour que la dépendance se fasse la malle. Il ne s’agit pas non plus de penser que si on n’arrête pas, c’est qu’on est un pauvre petit être sans volonté, stupide, fou ou que sais-je encore… Loin de moi l’idée de penser que tous les fumeurs pensent de la même manière que moi, mais j’ai limite eu l’impression que la créatrice de la marque n’avait jamais vraiment fumé de sa vie… ou alors qu’elle avait oublié comment ça se passe dans notre tête à nous, fumeurs. Alors voilà, j’ai été particulièrement agacée.

Et je l’ai d’autant plus été lorsqu’on m’a expliqué que Noxidoxi serait vendu en pharmacie au rayon… sevrage tabagique. Pas du tout stigmatisant, non. Alors là, pas du touuuuut… Et c’est encore moins problématique quand on prétend que ce produit est aussi destiné aux non fumeuses et que non-non, chez Noxidoxi, on n’est pas sectaire du tout.

Mais… j’ai quand même testé ce produit. Bilan ?

Un point positif : ça ne colle pas trop quand on allume une cigarette.

Le reste : je n’ai strictement rien vu. Peut-être qu’il faut plus de deux mois pour voir l’efficacité d’un tel produit. Peut-être que je suis une trop « jeune » fumeuse et qu’il n’y a pas grand chose à réparer au niveau des lèvres. Peut-être… qu’il y a plein de peut-être qui m’échappent, après tout. Mais au final, je n’ai jamais eu la sensation que mes lèvres étaient davantage hydratées qu’avec l’un de mes baumes à lèvres traditionnels.

Le point qui rebute vraiment : les petits picots présents sur l’embout du baume à lèvres Noxidoxi. Ils sont sensés vous donner droit à une micro exfoliation. Soit je suis particulièrement suintante des lèvres (berk), soit le produit est mal pensé… mais régulièrement, je me retrouve avec des micro-peaux coincées entre les petits picots. C’est crade, je ne peux pas dégainer ce stylo soit-disant magique en société. Alors, je l’ai gardé pour chez moi, le soir… au cas où.

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